« L’eau, c’est la vie, c’est de l’or pour nous, au Sahel », dit sœur Berthe.
Sœur Berthe est responsable d’une école de jeunes filles à Koudougou, (100 km à l’ouest de Ouagadougou au Burkina Faso). Notre amie Denise Blomme s’est battue durant des années pour l’aider. Aujourd’hui, elle est secondée par Brigitte Talman, qui s’efforce de trouver les fonds nécessaires pour des bourses d’études ainsi que pour un puits.
L’eau courante n’arrive pas encore dans ce quartier de Koudougou. Le puits est la seule ressource en eau potable disponible.
Beaucoup de familles partent vivre dans d’autres lieux pour avoir plus facilement accès à l’eau courante, même si la vie y est plus instable, plus dangereuse et si l’éducation n’est plus forcément une priorité. Les fillettes et leurs parents basculent dans la pauvreté et les enfants se retrouvent livrés à eux-mêmes.
Sœur Berthe explique que ce puits, outre l’apport en eau potable, aidera grandement les arbres fruitiers déjà plantés : des manguiers, des citronniers, des grenadiers, des bananiers, … ; il permettra aussi de planter des arbres fruitiers supplémentaires et d’en prendre soin de manière plus régulière. Les projets de maraîchage sont une priorité car ils sont essentiels à la survie des enfants et de leurs familles. Ce puits permettra de créer plusieurs grands potagers et d’assurer une petite production de légumes, qui aidera les jeunes filles de l’école de sœur Berthe et leurs familles. Actuellement, il n’y a que « des épinards, qui sont déjà en train de « sécher » à cause de la chaleur et du manque d’eau ».
Un puits d’eau potable, c’est la vie. Il permet
L’amélioration de l’hygiène, de la santé et des conditions de vie.
L’émancipation des filles, qui ne devront plus consacrer de longues heures à la recherche d’eau
La scolarisation des enfants à proximité, et donc l’accès à l’éducation et à la connaissance.
Il a un effet moteur sur l’économie grâce au développement de cultures maraîchères.
Si vous avez envie d’apporter votre contribution à ce projet capital pour améliorer les conditions de vie de dizaines et de dizaines d’enfants, si vous souhaitez permettre à sœur Berthe de renforcer l’éducation des filles, alors faites un don à notre ACM 350 !