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Journée à Mariemont

Le temps n’était pas au rendez-vous, mais le soleil illuminait les cœurs : rendez-vous était donné, à tous les membres qui pouvaient se libérer le 29 janvier, au musée royal de Mariemont !

L’objectif était multiple : tout d’abord (et surtout) le grand plaisir de se retrouver en ce début d’année, nous qui travaillons si souvent pour Enfants du Monde ou notre Maison dans la solitude de nos foyers. Ensuite, découvrir le parc de Mariemont, puis dîner ensemble à la brasserie pour enfin, profiter de l’exposition dédiée à Mithra et organisée par le Musée jusqu’au 17 avril.

 

L’avant-midi fut donc consacré à la balade au fil des arbres centenaires, dont une quarantaine d’arbres remarquables, parmi les fontaines et les sculptures peuplant le magnifique parc à l’anglaise, classé au patrimoine. Nous ne pouvions rater la photo prise devant les Bourgeois de Calais, une sculpture réputée de Rodin. Mariemont peut en effet s’enorgueillir d’en posséder l’une des rares au monde, égalant ainsi Paris, Calais bien entendu, mais aussi Copenhague, Londres, Philadelphie, Bâle, Washington, Tokyo, Pasadena, New-York et Séoul.

Malgré la petite bruine persistante, cette balade a déjà été l’occasion d’échanges et surtout de mieux connaître les responsables de maison qui ne font pas partie du CA. Cette première journée a ainsi montré tout son intérêt pour en motiver une nouvelle, sous un ciel plus clément.

A midi, nous nous sommes retrouvés avec Maud, Jean-Pierre Richoux et Charles Navez à la Brasserie La Terrasse de Mariemont pour un repas animé et bien sympathique.

L’après-midi était dédiée à une visite guidée, axée sur le culte de Mithra, un culte indo-iranien qui se répandit dans tout l’empire romain pour finalement disparaître en 391 avec le décret de Théodose.

Malheureusement, pas assez de temps pour visiter le musée permanent de Mariemont, pourtant remarquable, fait d’objets rassemblés au fil de ses voyages par Raoul Warocqué et légué par ce dernier à l’État belge… donc aussi à nous, pour notre plus grand plaisir.

Nous nous sommes quittés ravis, prêts à remettre le couvert plus tard, sous de meilleures conditions climatiques.

Françoise Minor