+32 (0)496 35 00 66 rue Paradis 90, Liège, Belgique

702 – Surin

Aider les familles les plus pauvres à scolariser leurs enfants, dans une région traditionnellement sous-développée (l’Isân).

Aménagement d'un potager

S’il fallait résumer l’Isân en un mot, ce serait celui de la pauvreté.  La raison est d’abord géologique : le sol généralement schisteux ne retient pas l’eau. Certes de grands travaux d’irrigation ont été entrepris, mais l’Isân ne peut concurrencer la plaine alluvionnaire centrale pour la production rizicole.

L’école de Ban Buakhok que nous soutenons depuis plus de 20 ans,  se situe dans la province de Surin qui forme avec 19 autres provinces la région appelée Isân, ce qui en thaï signifie l’Est.

Ban Buakhok est au centre d’un réseau de sept écoles primaires dont deux offrent la possibilité d’étudier jusquà la troisième année des Humanités (grade 9), en théorie obligatoire.

En zone rurale, les jeunes adolescents doivent participer aux travaux agricoles et si 65% ont suivi le cursus obligatoire, seuls 6% d’entre eux continuent de fréquenter l’école après les 9 années requises.

En 2013, EDM a distribué 380 bourses d’études pour un montant total de 22.500 euros. Les enseignants évaluent eux-mêmes les besoins et sélectionnent les bénéficiaires selon trois critères : le niveau de pauvreté, la capacité de l’enfant à étudier, le bon comportement social (respect des valeurs traditionnelles et sens de la solidarité).

Pour apprendre l’anglais, le choix d’une école privée (payante) s’impose car le niveau des enseignants du secteur public est extrêmement faible. C’est pourquoi les écoles privées recrutent souvent des professeurs philippins dont l’anglais est quasiment la seconde langue maternelle.

vérification des comptes avec Mme USA

Ensemble, nous proposons aux plus motivés de continuer des études supérieures hors du cadre scolaire local. Ceux-ci reçoivent alors un pécule annuel de 150 euros et doivent contribuer eux-mêmes à leurs frais scolaires, par exemple, en travaillant à temps partiel. Chaque année, une dizaine de jeunes terminent des études de techniciens, infirmier(e)s, enseignant(e)s, fonctionnaires… des situations convoitées par ces familles villageoises très pauvres qui nous sont reconnaissantes d’avoir permis à leurs enfants d’accéder à de tels emplois.

Représentante locale

Usa Kakarndee