Edith visite Sotogo
Edith Weustenraad s’est rendue dernièrement au Togo visiter la maison Sotogo. Elle raconte :
« Avec mon binôme de Sotogo, Nathalie Chantraine, nous avons décidé que je partirais une semaine au Togo (du 1/11 au 8/11/2023). Une semaine, c’est court, mais n’est-ce pas mieux que rien ? L’objectif de ce séjour était de suivre les projets de notre maison ainsi que les parrainages.
Il s’agissait donc de :
1. Voir comment se passaient les parrainages et si les enfants se portaient bien.
2. Inaugurer le second bâtiment scolaire construit (et voir si tout le matériel avait bien été livré – claustras, bancs, bureaux pour les professeurs)
3. Vérifier l’état de la pompe installée en 2019
4. Établir des extraits d’acte de naissance pour les enfants qui n’en avaient pas
Je me suis rendu compte de la difficulté d’obtenir des justificatifs pour chaque dépense. En effet, afin de constituer les kits alimentaires pour les enfants, les achats se font au marché afin d’obtenir un meilleur prix car, selon nous, aller à l’école le ventre vide pose problème. Cela induit fatigue, manque de concentration et baisse de moral. Ces actions sont selon nous indispensables.
Les personnes sur place étaient très motivées à l’idée de mon arrivée. Le responsable CVD (comité développement villageois) et les villageois ont donc mis un gros coup et ont démarré la construction des claustras. Il faut s’imaginer que ces blocs de béton sont fabriqués sous une chaleur étouffante. Du sable doit être acheminé au village sur des routes quasi impraticables (impossible de rouler quand il pleut ou qu’il a plu). Le mélange est fait à la main – sable, ciment, eau et il faut aller chercher cette dernière à la rivière. C’est un travail très éreintant. Mais j’ai eu la surprise de voir la tâche quasi terminée.
La pompe ne fonctionnait quasi plus. Il fallait pomper beaucoup et avec énormément de vigueur avant qu’un petit filet d’eau ne coule. Le nécessaire a été fait : les techniciens qui l’avaient installée sont venus. J’ai dû faire face là à des négociations sans fin. Et à mon départ, le résultat n’était pas encore satisfaisant. Affaire à suivre… »
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